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François Melzi, son disciple, a eu ; et un autre pour Gentil Borromée, maître d’armes : ce livre ne contenoit que des combats d’hommes à pied et à cheval, et Léonard avoit eu soin d’y donner des exemples de toutes les règles de l’art, et de les réduire pour ainsi dire en pratique dans les combats qu’il avoit représentés. Il composa aussi divers Traités pour les Peintres de l’académie de Milan, dont il étoit directeur ; et ce fut par ses soins et par ses études qu’elle devint bientôt florissante. Après la mort de Léonard, ses ouvrages furent abandonnés, et demeurèrent long-temps chez messieurs Melzi, dans leur maison de Vaverola, et ensuite ils furent dispersés de tous côtés, comme je le dirai dans la suite.

Léonard de Vinci se retiroit souvent à Vaverola chez messieurs Melzi, pour étudier plus tranquillement, sans être interrompu par les visites de ses amis et par les soins de l’académie ; et ce fut durant le séjour de plusieurs années