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jambe qui soutient le corps, doit toujours être plus basse que l’autre.


CHAPITRE CXCVI.

De la différence de hauteur d’épaules qui se remarque dans les figures dans les différentes actions qu’elles font.

Les épaules ou les côtés de l’homme, ou des autres animaux, auront entre eux une plus grande différence de hauteur, lorsque tout le corps aura un mouvement plus lent ; et, au contraire, les parties de l’animal auront moins de différence en leur hauteur, quand le mouvement du corps entier sera plus prompt. Je l’ai prouvé dans mon Traité du mouvement local par ce principe, que tout grave pèse par la ligne de son mouvement ; de sorte qu’un Tout se mouvant vers quelque lieu, la partie qui lui est unie, suit la ligne la plus courte du mouvement de son tout, sans charger en aucune manière de son poids les parties collatérales de ce Tout.


CHAPITRE CXCVII.

Objection.

On objecte contre la première partie de ce que j’ai dit, qu’il ne s’ensuit pas nécessai-