LES MANUSCRITS DE LÉONARD DE VINCI 167
son aspect empoisonné, il se tourne vers les herbes et les plantes, et, les fixant, il les dessèche.
7 V.
Libéralité. — On dit de l'aigle, que quelle que soit sa taim, il laisse une partie de sa proie aux autres oiseaux : ceux-ci ne pouvant trouver de pâture pour eux-mêmes, font cortège à l'aigle, pour se nourrir.
Correction. — Quand le loup va autour de quelque étable et qu'il pose la patte à faux, de manière à faire du bruit, il se mord le pied pour se punir de sa maladresse.
8 r.
Flatterie. — La sirène chante si suave- ment qu'elle endort les nautoniers, monte sur les navires et tue les marins endormis.
Prudence. — La fourmi, par conseil naturel, pourvoit l'cté à l'hiver en tuant les semences récoltées pour qu'elles ne germent pas ; elles s'en nourrissent au temps prévu.
Folie. — Le bœuf sauvage hait le rouge ; les chasseurs couvrent de rouge le pied d'un arbre, le bœuf fonce et y enfonce ses cornes et alors les chasseurs le tuent.
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