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Sella liena edoppina alla coatro allieva tonto fa altmalore evere ilpeso con meza la laliena quanta nell tonnine della chonbra allieva (63 r.).

Les manuscrits de Léonard ont leur histoire. On en retrouve la première mention sous la plume d’un secrétaire du cardinal d’Aragon, qui vint à Cloux le 18 octobre 1516. « …Léonard a aussi écrit sur la nature de l’eau De diverses machines et autres choses, il a rempli une infinité de volumes, tous écrits en langue vulgaire et qui publiés seront de la plus grande utilité et du plus grand charme. »

Par son testament il donne à Francesco de Melzi « gentilhomme de Milan, pour le remercier des services qu’il lui a rendus par le passé, tous et chacun des livres que le testateur possède et autres instruments et dessins concernant son art et la profession de peintre ».

En 1519, Melzi quitta le château de Cloux, la mort du maître étant survenue le 2 mai et se retira à Vaprio, emportant les manuscrits. Il en tira ce qui a été publié sous le nom de Traité de Peinture, réunion de morceaux éparpillés dans tous les cahiers et y ajouta le Traité de l’Ombre et de la Lumière. Des copies de ce travail circulèrent, Cellini en acheta une au prix de quinze écus d’or pendant qu’il était au service de François Ier il le prêta à Sebastiano Serli. A l’état incomplet, le Traité de Peinture fut publié pour la première fois à Paris, en 1651, et traduit aussitôt.

M. Piot a donné une relation d’un certain Ambrosio Mazzenta ; elle est du premier quart du dix-septième siècle.