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Sien-pi et portait des vêtements de cuir qui recouvraient seulement le haut du corps et laissaient la partie inférieure tout à fait nue. On suppose que ces Tcheou-hou appartenaient à l’une des races aborigènes de l’Asie orientale. Il n’est pas impossible que des recherches ethnographiques entreprises dans les îles de l’archipel de Corée ne permettent de retrouver quelques descendants de ces prétendus autochtones.

Les Pien-han sont également désignés sous le nom de Pien-chin[1], dans lequel on trouve rappelé le nom de ce pays de Chin, dont les rois jouissaient de la suprématie dans l’ancien Tchao-sien. Ces peuples étaient de haute stature et portaient de longs cheveux. Ma Touan-lin rapporte que, comme ils étaient voisins du Japon, le tatouage était répandu parmi eux[2].

Les Chin-han ou Sin-lo (en japonais : Sin-ra) étaient, dit-on, les descendants de réfu-

  1. J’ai donné l’énumération des tribus des Pien-chin, ainsi que d*autres documents empruntés aux sources originales, dans mes Peuples Orientaux connus des anciens Chinois (couronné par l’Institut), 2e édition.
  2. D’Hervey de Saint-Denys, Ethnographie, t. I, p. 38. Voy., au sujet du tatouage chez les anciens Japonais, ce que j’ai dit d’après les données chinoises, dans mes Peuples orientaux connus des anciens Chinois, seconde édition, p. 37.