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plantes et des arbres, n’est pas très ombragée. Sur le derrière, se trouve une autre montagne inégale et petite : au milieu, elle se divise et forme un passage ; au bas, il y a un rocher sombre. On ne peut pas y passer en barque. » (Kao-li Tou-king.)

Tchuh-tao « l’île des Bambous », située près du rivage, au sud-ouest de la frontière de King-tcheou. Elle est habitée dans sa région supérieure.

Tchun-tsao-chan « l’îlot des Plantes printanières » est situé au delà de l’îlot Koueï-chen. Les matelots l’appellent Waï-siu « l’île Extérieure ». « Sur la hauteur, il y a beaucoup de pins, de sapins, et autres arbres du même genre, ce qui lui donne un aspect très verdoyant. » (Kao-li Tou-king.)

Tsze-yen-tao « l’île des Hirondelles purpurines », dans la mer de Kouang-tcheou, « Au bout de cette montagne[1], se trouve une auberge appelée King-youen-ting. Le peuple habite des chaumières en grand nombre. À l’est de cette montagne, se trouve une île (siu), où l’on voit beaucoup d’hirondelles. C’est ce qui lui a fait donner le nom de Tsze-yen-tao. »

  1. Les géographes chinois désignent également sous le nom d’île ou de montagne, les terres élevées qui se trouvent entourées d’eau de tous côtés.