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LIVRE PREMIER.

Gio.-Maria Falconetto, Véronais, dont la vie (1458-1534) s’écoula paisiblement à Padoue, où il fut le plus ardent apôtre du retour à l’antique.

Les deux Rodari, Jacopo et Tommasso, qui terminèrent, en 1526, la cathédrale de Côme, sous l’inspiration au moins indirecte de Bramante.

Dolcebuono, dont le nom reste attaché à la belle église Saint-Maurice ou Monasterio Maggiore, à Milan ;

Spavento, qui jeta, en 1507, les fondations de l’église Saint-Sauveur, à Venise, terminée suivant le premier projet, de 1530 à 1534, par Tullio Lombardo.

Cristoforo Solari, dit il Gobbo, qui, vers 1530, bâtit Sainte-Croix de Riva, sur les bords du lac de Garde, et le chœur de Sainte-Marie-de-la-Passion, à Milan. Le caractère commun de ces constructions est une rotonde octogonale flanquée de chapelles carrées entre lesquelles s’arrondissent des absidioles.

Vitoni, qui, en 1509, éleva à Pistoja la rotonde si pleine de caractère de la Madonna dell’ Umiltà.

Mazzoni, qui, dans le palais Spada, à Rome (1540), fit preuve d’un goût douteux en surchargeant la façade de draperies simulées et d’inscriptions.

J.-B. Caporali, mort en 1562, maître d’Alessi.

Giorgio Vasari (1512-1574), d’Arezzo, plus célèbre comme historien d’art que comme constructeur. Il n’a guère fait qu’achever, remanier et presque toujours gâter les œuvres de confrères plus habiles. En 1538, nous le voyons travailler au Palais Vieux de Florence, de 1560 à 1574 à celui des Uffizi.

Pellegrino Tibaldi (1527-1591), né à Valdersa, dans le Milanais. Plutôt peintre qu’architecte, il a fourni les