ment imitée tout d’abord de celle de Brunellesco, sous l’influence des monuments antiques, tendait, en se modifiant quelque peu, à acquérir certaines qualités de simplicité que nous examinerons bientôt. Mais auparavant il est bon de faire connaître quelles œuvres le grand architecte a laissées à Milan où, de 1472 à 1493, se sont développées ses aptitudes, où son génie s’est en quelque sorte préparé à la plus brillante carrière.
Dans l’énumération suivante, nous nous en tiendrons aux indications fournies par les trois écrivains qui ont le mieux étudié cette période de la vie du maître : H. de Geymüller, C. Casati et G. Mongeri. Ils sont d’accord entre eux pour lui attribuer :
1o Un projet de coupole destiné à la cathédrale (1486). Ce projet, forcément conçu en style gothique pour s’harmoniser avec le reste, fut l’objet, en 1491, d’une consultation à laquelle Bramante lui-même prit part. On ne sait si, dans les travaux qui suivirent, il en a été tenu compte ;
2o À Saint-Ambroise, la maison canoniale (1492) et les bâtiments claustraux (1498) ;