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LIVRE II.

Le petit cloître du prieuré de Saint-Sauveur, à Melun, se fait remarquer par une autre particularité. Comme à l’époque romane, les bases des colonnes accouplées, composées d’un tore aplati, sont reliées à la plinthe par une griffe.

Fig. 91. — Cloître de Saint-Martin, à Tours.

On connaît, au moins par la gravure, les galeries qui entouraient à Paris le cimetière des Innocents. Elles remontaient au moyen âge et servaient à abriter, dans un espace réservé entre la voûte et la toiture, les ossements desséchés que la nécessité forçait d’enlever périodiquement pour faire place à de nouveaux cadavres. La Renaissance ne devait pas manquer de suivre cet exemple, ainsi que le démontrent de très importants débris existant encore à Orléans et à Blois. Mais c’est

ARCH. DE LA RENAISSANCE.
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