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L’ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE.

Roussillon (Isère), bâti par le cardinal de Bourbon, sous Henri II.

Sully (Saône-et-Loire), attribué avec beaucoup de vraisemblance à Nicolas Ribonnier, qui se serait mis à l’œuvre en 1567.

Bussy-Rabutin (Côte-d’Or), réduit aux deux corps de logis latéraux, composés d’un double étage de galeries, décorées avec la plus exquise délicatesse vers 1535.

Ancy-le-Franc (Yonne), construction de la plus parfaite régularité. Autour d’une cour carrée, quatre corps de bâtiments renforcés aux angles par des pavillons. Les profils remarquablement étudiés indiquent un architecte de premier ordre ; mais le nom du Primatice a été mis en avant sans aucune raison. Il faut bien plutôt songer à un architecte français du temps de Henri II.

Joigny (id.), commencé en 1569. Le corps de logis central et un pavillon d’angle ont seuls été achevés.

Vallery (id.), que Du Cerceau mettait en parallèle avec le Louvre, au moment où il venait d’être reconstruit en partie par le maréchal de Saint-André.

Frasnes (Haute-Saône), où l’on admire une longue et pittoresque façade élevée par les Granvelle dans les dernières années de François Ier.

Le Pailly (Haute-Marne), splendide résidence du maréchal de Saulx-Tavannes, authentiquement due à Nicolas Ribonnier.

Le Grand-Jardin, à Joinville (id.), auquel firent successivement travailler les ducs Claude Ier et Claude II de Guise. La forme, qui se répétera à l’infini dans les