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L’ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE.

subsistent aujourd’hui, rappellent certaines dispositions de Chambord.

Saint-Maur-les-Fossés (Seine), l’un des chefs d’œuvre de Philibert de l’Orme.

Coulonges-les-Royaux (Vendée), commencé vers 1540 dans le style tout particulier qui caractérise la Renaissance en bas Poitou.

Coutras (Gironde), où le luxe étalé par Jacques d’Albon, maréchal de Saint-André, ne se retrouve plus que dans un puits heureusement sauvé de la destruction.

Challuau ou Saint-Ange (Seine-et-Marne), construit par Pierre Chambiges pour la duchesse d’Étampes.

Maulnes (Yonne), conception originale, sorte de pentagone flanqué de tours aux angles qu’une galerie ouverte sur les côtés unissait à une cour ronde entourée de bâtiments.

Anet (Eure-et-Loir), où Philibert de l’Orme eut pour collaborateur Jean Goujon. Il ne reste plus que l’entrée principale, d’un caractère si original, l’aile de gauche et la chapelle.

Les Tuileries (Paris), dues au même architecte (1564-1572). Le rez-de-chaussée, du côté du jardin, avant l’incendie de la Commune, était à peu près la seule partie demeurée intacte.

Le Puy-du-Fou (Vendée), œuvre de deux Manceaux peu connus, Jean Masneret et René Guitton.

Verneuil (Oise), dont la construction fut confiée par le duc de Nemours à Jean Brosse ou Debrosse, père de Salomon.

La Tour-d’Aigues (Vaucluse), où, dans les parties