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mination humaine, ça pousse comme autre chose, les voici !

Assez ! assez ! je ne veux pas que la Souris offre si tendrement sa chair à manger ! Assez de sourire, Julia Kasen ; assez, Irma Guépin… ils te tueront !… assez, Léon Chéron, avec ta croix de sagesse !…

J’allais crier, peut-être, heureusement la pose était finie. La normalienne emmenait ses élèves, Mme Galant s’apprêtait à placer les siens.

Il s’agissait encore d’arranger un joli groupe, faisant de l’effet, avec un Ducret, un Pantois, un Chéron, une Leblanc.

J’ai laissé la vieille institutrice photographe à l’œuvre, j’ai marché jusqu’aux cabinets, pour rien, pour remuer ; j’ai donné un coup de balai inutile.

Puis, est venu le tour des tout petits. La directrice a appelé : Rose et Mme Paulin. Le groupe n’était pas facile à coordonner. Il fallait d’abord moucher tous les nez.

Je ne me sentais pas dans mon état ordinaire, la sueur me perlait aux tempes, une sorte de vapeur gênait ma vue.

C’étaient mes tout petits à moi ; ils m’accueillaient avec des mines espiègles et bonnes, fronçant le nez, rapetissant les yeux, pinçant le bec. Mais la douce aimantation qui existe entre eux et moi me faisait souffrir ; ces enfants étaient encore frais, presque sans stigmates ; à les toucher, j’éprouvais le malaise de toucher à du sang, à de la chair écorchée.

Allons ! trêve de gentillesses, il ne faut plus oser un mouvement ; présentons les têtes ! soyons sages !