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AFFAISSEMENT DE LA FAMILLE ET DES MŒURS.

chargée de conjoindre l’une à l’autre et d’influencer les tribunaux, contraints d’appliquer des lois, non seulement iniques, mais guerrières.

C’est ainsi que le divorce a été l’œuvre du juif Naquet. Je l’ai connu ce juif et vu à l’œuvre. C’était un effrayant oriental, bossu comme dans les Mille et une Nuits, avec des yeux d’almée sadique, tordu au physique, tortueux au moral, et qui savait ce qu’il faisait. Il se mit dans la famille française comme ses compatriotes dans la finance française, et la tarauda. Dans les ouvrages qu’il publia vers la fin de sa vie, apparaît sa haine talmudique du peuple trop confiant où il avait posé sa tente, et aiguisé ses couteaux rabbiniques. Le plan était de dissocier la famille chez les non-circoncis, chez les goys, de telle façon que la famille juive (où le divorce n’est point pratiqué) gardât sa cohésion et sa force, en face de sa rivale en morceaux. La même intention, le même procédé avaient inspiré Bonaparte — fils de la Révolution — dans l’institution des majorats. C’est une thèse assez répandue, chez les sceptiques renaniens, que la nocivité juive s’exerce ethniquement et inconsciemment, sous la poussée d’une libido de destruction, non volontairement ni systématiquement. L’exemple de Naquet anéantit cette thèse indulgente. J’ai acquis cette conviction, fondée sur la connaissance de l’homme et du milieu, que Naquet était en mission juive chez les Français et procédait, contre nous, de façon non seulement systématique, mais scientifique. Il faisait de la chimie politique et sociale, voire législative,