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CONCLUSION

Nous voici arrivés au terme d’une étude, sans doute fort incomplète et imparfaite, (mais dégagée de tout système antérieur), concernant cet univers que l’homme porte en lui et qui s’appelle le monde des images. Cette étude, qui fait suite à l’Hérédo et sur plusieurs points le complète, n’est elle-même qu’un chapitre dans une série d’ouvrages, menée parallèlement à d’autres travaux, et visant un résultat pratique : la lutte, à l’aide de la volonté, contre les maux héréditaires. Il est clair qu’une telle lutte est impossible, sans une analyse préalable des forces intimes, qui serviront de point d’appui à cette volonté.

L’homme est un résumé de la nature et des rythmes de la nature, en accord complet avec ces rythmes sur certains points, en moindre accord sur d’autres, en désaccord complet et en résistance sur quelques-uns. Il semble être le résultat non d’une évolution lente, mais d’une involution soudaine, qui