Page:Léon Daudet – L’Hérédo.djvu/320

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
312
L’HÉRÉDO.

qu’elles seront elles-mêmes le point de départ de recherches à la fois théoriques et pratiques, spéculatives et curatives, dans le domaine psychomoral. Le traitement des principales maladies nerveuses et mentales ne comporte, actuellement, que des palliatifs. Or, ces maladies peuvent et doivent guérir radicalement, du jour où leur origine vraie sera connue. J’apporte ma petite pierre à l’édifice.

À un autre point de vue, il m’a semblé qu’entre l’abrutissant matérialisme de la fin du dix-neuvième siècle et l’illusoire intuitivisme du début du vingtième, il y avait place pour une série d’études philosophiques d’une autre sorte, métapsychologiques, si l’on peut dire, tenant compte des faits et phénomènes, et les dépassant. Cet ouvrage est la première de ces études. Il sera, s’il plaît à Dieu, suivi d’un autre, où j’envisagerai la cure de l’hérédo.

FIN