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chapelain de Notre-Dame de Beauvais, à haute et puissante dame Magdeleine de Savoie, duchesse de Montmorency, veuve d’Anne duc de Montmorency, dame de Châteaubriant, Rougé-au-Teil, etc., pour les biens dépendant de la fondation de Beauvais et relevant de ladite seigneurie de Rougé-au-Teil.

Ces biens consistaient en une maison « sise en la ville du Tail proche le cimetière, » accompagnée d’un jardin, — et en diverses pièces de terre, en prés et en labour, contenant ensemble environ six journaux ; « à cause desquelles choses ledict Morel confesse devoir à ladicte dame, chacun an, 10 sols 5 deniers, » payables en trois termes : à l’Angevine, à Noël et à Pâques[1].

Un autre acte de 1647 complète le précédent : « La chapellenie de Nostre-Dame de Beauvais — y est-il dit — fondée par Messire Jean Ogier, recteur du Tail, et dotée de plus de soixante livres de rente en fonds d’héritages, n’est chargée que d’une messe au samedi de chaque semaine avec prières nominales pour ledit fondateur ; la présentation en appartient au recteur du Tail[2]. »

Aussi à la mort de Jean Morel, chapelain de Beauvais, le recteur du Teil, Julien Gomerel, présenta-t-il cette chapellenie, le 7 mai 1601, à l’un des prêtres de sa paroisse, Julien Cordes,

  1. Documents inédits.
  2. Ibidem. — Outre les biens relevant du seigneur du Teil, le chapelain de Beauvais possédait au xviiie siècle quelques pièces de terre relavant d’autres seigneuries, notamment du fief de Forges-en-Janzé ; en 1736, le chapelain, Julien Chesnel, rendit aveu pour ces terres à Jacques Le Prestre, seigneur de Châteaugiron et de Forges.