Page:Léo Taxil et Paul Foucher - La religion du crime.djvu/435

Cette page a été validée par deux contributeurs.
431
LA RELIGION DU CRIME.

lumière ton regard, pour bonheur ton bonheur, pour vie toute ta vie. Je ne te tourmenterai jamais, ma chère petite sainte, et je serai fier de toi et je t’obéirai, parce que tu ne peux pas vouloir le mal, et parce que nous ne serons qu’un seul être et qu’un seul cœur.

Il y eut un instant de silence. Pierre et Clairette se contemplaient, les yeux en pleurs, éperdus dans l’honnêteté charmante de l’amour.

Pierre reprit doucement :

— Oh ! parle-moi… Tu parles si bien. Entends-tu comme le rossignol cause, mais sa voix ne vaut pas ta voix. En toi, mon enfant, chantent tous les hymnes de l’infini. Ma petite Clairette, nous serons bien heureux, n’est-ce pas, et toujours ?

Clairette répondit :

— Je t’aime !



FIN







IMPRIMERIE D. BARDIN, À SAINT-GERMAIN