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LE PARADIS À L’ENVERS (Suite)

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Alors, les fumisteries commencent. C’est d’abord le sultan Ben-ad-om-Issil qui, plus que jamais amateur du beau sexe, fait une cour assidue à toutes les bienheureuses ; et mesdemoiselles les vierges, peu habituées aux galanteries, écoutent volontiers les propos du Grand-Turc.
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Le chien de saint Roch est l’objet d’un tas de farces des plus extravagantes. On lui attache, finalement, une casserole à la queue et il devient enragé ; son patron n’est pas loin d’en perdre la tête, tandis que le Père Éternel daigne rire de ces petites drôleries.
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Les Zoulous, eux, n’ont aucun respect pour leurs vénérables compagnons du séjour de gloire. L’un d’entre eux a pris pour victime le doux Jésus lui-même, et s’amuse à lui retirer sa chaise chaque fois qu’il va s’asseoir, — ce qui ne fait pas rire le doux Jésus.