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LE PARADIS À L’ENVERS (Suite)

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Or, voilà que, malgré toute sa splendeur et toute sa puissance, le bon Dieu père s’ennuyait à six francs l’heure dans le céleste séjour. Il y avait des kyrielles de siècles qu’il entendait toujours la même musique ; cela commençait à lui taper ferme sur les nerfs.
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C’est pourquoi, un beau matin, profitant de ce que saint Pierre dort du sommeil du juste, papa bon Dieu, après avoir laissé son auréole de parade, se tire lui-même le cordon, et, sans bruit, s’esquive du Paradis, histoire d’aller un brin prendre le frais au dehors.
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Au tournant d’un nuage, il se trouve nez à nez avec un individu de fort mauvaise mine. Sur le coup, Jéhovah recule d’un pas ; mais il est bientôt tranquillisé. L’individu n’est autre que l’abbé Grippeminaud, errant déguenillé, depuis de longs mois, hors du purgatoire.