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LE CURÉ FEMME À BARBE (Fin)

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La barbe est disparue ; mais, hélas ! reste le costume. Le curé Boulard en est réduit à entrer comme duègne à un théâtre de cabotins, où il a cette fois à subir les déclarations trop vives du père noble, qui prend son rôle au sérieux.
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Crac ! le père noble devient jaloux. Furieux de voir les attentions peu maternelles que la duègne prodigue aux petits figurants, — que voulez-vous ? un vieux restant d’habitude, — il espionne la rebelle chérie et découvre le scandaleux mystère.
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La gendarmerie, prévenue, arrête sans pitié l’homme-femme, et, à l’heure qu’il est, le curé Boulard attend sur la paille humide des cachots le moment où la Justice lui demandera des comptes sévères sur ses intéressantes leçons de catéchisme.