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PIEUSES EXHORTATIONS

Avertissement. — La chose se fait quelquefois à l’insu du mari, et la femme, à l’instigation du diable, use de détestables artifices pour empêcher la conception. Tantôt elle repousse le membre viril hors du vagin, au moment de l’éjaculation, pour que le sperme ne s’introduise pas dans la matrice ; tantôt elle cherche à arrêter l’écoulement de sa propre semence en retenant sa respiration ; d’autres fois, après le coït, elle retire le sperme de la matrice avec un linge ou avec ses doigts ; ou bien elle se lève du lit pour uriner, elle boit de l’eau, etc…

Il convient d’avertir cette malheureuse et coupable femme que toutes ces précautions, le plus souvent, manqueront leur effet ; car si la nature l’a prédisposée à la conception, il arrivera pour elle ce qui se produit pour la poudre, qu’une seule étincelle suffit à allumer. Une fois le feu mis à la poudre, rien ne peut arrêter la combustion. Donc il faut renoncer à des moyens qui n’aboutissent pas au résultat qu’on s’était proposé et qui chargent l’âme de péchés.

À la femme mariée qui met en usage ces pratiques coupables, on dira : Sachez bien qu’en vous mariant, vous avez accepté les obligations et les conséquences du mariage, qui consistent : à rendre le devoir conjugal, à mettre au monde peu ou beaucoup d’enfants, suivant ce que Dieu en décidera, et au milieu des douleurs de l’enfantement.

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CHAPITRE IX
Exhortations aux femmes qui refusent de rendre le devoir conjugal à leurs maris


« Considérez, ma très chère sœur, qu’un mari qui chérit sa femme, et ressent pour elle une grande passion, ne peut garder la continence. Vous êtes tenue,