Page:Léo Taxil - La confession et les confesseurs.djvu/69

Cette page a été validée par deux contributeurs.
63
LA CLÉ D’OR

à savoir, d’un système nerveux ou des prédispositions des organes de la génération. Les enfants de cette catégorie contractent ce vice sans qu’on puisse l’attribuer à aucune cause apparente ou à la suite d’attouchements qu’ils pratiquent sur eux-mêmes. D’autres fois le vice est dû à une cause extrinsèque, par exemple, lorsque ces enfants sont touchés, masturbés par d’autres enfants, par des femmes et même par leurs mères, oh ! impudeur maudite ! lorsqu’elles veulent arrêter leurs larmes, quand ils pleurent ; et elles excitent de cette manière chez les enfants ce goût funeste. D’autres fois encore le vice est amené par des attouchements mutuels, les enfants se prenant de passion pour d’autres enfants.

. . . . . . . . . . . . . . . . . .

II. Masturbation chez les femmes. — L’humeur qui provient des pollutions, chez les femmes, est tout à fait différente du sperme produit par l’homme, car elle ne coopère en aucune façon à la conception. — Ce vice, chez les femmes, est une offense à Dieu, une injure pour la femme elle-même et pour la société. Celles qui y sont adonnées s’éloignent du commerce des hommes et ne se marient pas. — Ce vice, chez les femmes, est tout particulièrement libidineux et leur occasionne une grande faiblesse sous un double rapport, par la déperdition de l’humeur et par l’ébranlement qu’il imprime au système nerveux, comme cela peut se remarquer chez les enfants qui ne sécrètent point de sperme. — Les femmes deviennent sujettes à toutes les maladies et meurent misérablement, suivant ce principe médical : « L’homme périt par les mêmes organes qui servent à sa reproduction. » Les filles, même celles de l’âge le plus tendre, qui se livrent à ces actions honteuses, peuvent laisser échapper un flux d’humeur, d’après l’axiome : « Où existe le stimulant, là se produit l’écoulement. »

. . . . . . . . . . . . . . . . . .