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MŒCHIALOGIE

plus, elle est menacée probablement des plus graves dangers, qu’elle ne pourrait éviter qu’en fuyant de la maison de son mari, si elle ne permet pas au moins quelquefois l’abus du mariage.

La Sacrée Pénitencerie, aux dates des 15 novembre 1816 et 1er février 1823, a répondu :

De graves et austères théologiens sont d’avis que l’épouse peut rendre le devoir à son mari si son refus doit la faire maltraiter par lui et qu’elle ait à craindre quelque grave inconvénient ; car, disent-ils, dans ce cas, l’épouse n’est pas sensée coopérer formellement au péché de son mari, mais seulement le permettre pour une cause juste et raisonnable. Il faut cependant l’avertir de ne pas cesser d’inviter prudemment son mari à éviter cette turpitude.

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CONSULTATION
Sur certaines propositions touchant l’onanisme

On demande au Saint-Siège quelle note théologique il faut appliquer aux trois propositions suivantes :

1o Pour des raisons honnêtes les époux peuvent user du mariage à la façon d’Onan.

2o Il est probable que cet usage du mariage n’est pas défendu par le droit naturel.

3o Il ne convient jamais d’interroger sur ce sujet les époux de l’un et de l’autre sexe, quand même on aurait raison de craindre que les époux n’abusent du mariage.

Réponse, 4 mai 1851.

À la première : cette proposition est scandaleuse, erronée et contraire au droit naturel.

À la deuxième : cette proposition est scandaleuse, erronée, et d’ailleurs implicitement condamnée par le pape Innocent IX, proposition 49e. (La pollution n’est pas défendue de droit naturel, d’où il suit que si Dieu