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COURS DE LUXURE

mortel, tant pour celui qui touche que pour celui qui souffre l’attouchement volontairement et libidineusement, surtout si l’attouchement a lieu dans les parties vénériennes et voisines, même par-dessus les vêtements même par jeu, légèreté, curiosité, ou sans cause juste et raisonnable, surtout entre personnes adultes, parce que de tels attouchements sont toujours libidineux, ou au moins emportent un grand danger de luxure et de pollution.

L’attouchement du sein des femmes, surtout plus grandes et pubères, doit être considéré comme péché mortel, s’il a lieu directement et avec délectation morose.

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D’après Billuart, une femme qui, même sans passion libidineuse, se laisse toucher dans les parties honteuses ou voisines, même aux seins, pèche mortellement ; parce que non seulement toucher ainsi, mais être touché, influe beaucoup sur le sens vénérien. Si une femme est touchée dans les parties déshonnêtes, elle doit, par tous les moyens moralement possibles, repousser, détourner, même violemment, la main qui la touche.

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Toucher ses propres parties, dit Busembaum avec beaucoup d’autres, par légèreté ou curiosité, n’est pas en soi péché mortel, pourvu qu’il n’y ait pas délectation ou danger de délectation, et que l’attouchement ait lieu en passant et qu’il ne soit pas réitéré, car alors il y aurait danger. On ne peut donc excuser du péché mortel ceux qui toucheraient leurs propres parties sous l’influence d’une commotion vénérienne et sans cause légitime.

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Il faut remarquer cependant que les attouchements faits pour apaiser tout d’un coup les accès d’hystérie ou de passion hystérique, maladie dont sont affectées les femmes et surtout les jeunes filles, sont illicites et très peccamineux.

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L’attouchement des parties honnêtes, même entre