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arraché à ses voies naturelles, livré à toutes les tortures ; la soumission aveugle, conduisant à toutes les bassesses, à toutes les hypocrisies, l’apothéose du mensonge, pour lequel tout moyen est bon, pourvu qu’il profite… la justice, une risée… la misère et l’abaissement des peuples, voilà ce que le catholicisme, sous la conduite de chefs de plus en plus infâmes, a donné au monde et lui promet encore — sans parler des flots de sang qu’il a versés, de ses haines toujours vivaces, des douleurs profondes qu’il a causées dans les familles, ainsi que des troubles dans l’État, pour arriver à ses fins quelles qu’elles fussent ; brisant au nom de l’amour de Dieu les liens les plus sacrés ; trahissant la Patrie comme la vérité — car ils n’ont d’autre patrie que Rome — toutes les fois que la caste y trouve son avantage.

Le Catholicisme est devenu la peste de l’Humanité et sa ruine. Malheur aux nations qui l’ont conservé dans leur sein ! Il faut qu’elles périssent, comme le malade attaqué par un cancer rongeur ! Il ne tient plus dans ses griffes que trois nations en Europe : l’Espagne est ruinée ; l’Italie est très malade. La France l’est aussi ; mais elle lutte ; il faut la sauver !

La générosité, la liberté grandissent les hommes ! Le catholicisme ne songe qu’à les abaisser pour les gouverner plus facilement. Il est toujours avec le pouvoir civil, surtout quand celui-ci est regressif et arbitraire ; avec toute force, fût-elle crapuleuse et criminelle, il traitera de puissance à