Page:Léo - Coupons le Câble !, 1899.djvu/69

Cette page n’a pas encore été corrigée

Jules de la gauche, comédiens et calomniateurs profonds. Depuis qu’en dépit de ses soins, surnage la République, il nous continue ses bontés, préside aux élections, prodigue ses enseignements, ses conseils, ses corruptions ; s’anime dans ses discours jusqu’à couper des têtes, — en souvenir du bon temps des semaines sanglantes, — assemble et soudoie des bandits pour l’émeute sur les places publiques, persécute les Juifs et les parpaillots comme au moyen âge ; ourdit des complots, et ça et là, par passe temps, souille l’enfance et l’étouffe dans ses embrassements horribles ! Ses élèves les plus chéris, fils des émigrés qui amenèrent l’étranger en France, entrent dans nos grandes écoles, par la grâce de Dieu, ou celle de Satan ? la fin justifie les moyens, et infestent nos principales administrations, aux dépens de la Patrie, qu’ils mettent en danger.

C’est lui qui recrute les faux témoins et leur apprend à dire le contraire de la vérité, en s’aidant de restrictions mentales. C’est lui qui a corrompu, par l’éducation et par l’exemple, la majorité de la bourgeoisie, pour la rendre haïssable au peuple, et fomenter les guerres civiles, dont il profite toujours pour ses fins. C’est Lui qui élève des généraux pour la trahison ! des magistrats sans courage et sans conscience ; des administrateurs infidèles, des préfets dévots. Lui qui énerve et empoisonne la Nation ! Car il travaille à faire de la France une jésuitière, composée de capitalistes, de pauvres et d’ignorantins de toutes classes, qu’il bénira du haut du Sacré Cœur ! C’est alors qu’ils jubileront !