Page:Lénine - La révolution prolétarienne et le rénégat Kautsky, 1921.djvu/78

Cette page n’a pas encore été corrigée

nald, ces vieux chefs et ces vieux traîtres du socialisme.

Les masses opprimées, les chefs conscients et loyaux du prolétariat révolutionnaire seront pour nous.

Il suffit de faire connaître à ces prolétaires et à ces masses notre constitution soviétiste pour qu’ils disent tout de suite : « Voilà vraiment où sont nos gens, voilà le véritable parti ouvrier, le vrai gouvernement des travailleurs. Celui-ci au moins ne trompe pas les ouvriers par des bavardages sur les réformes, comme nous trompaient tous les chefs déjà nommés, il lutte pour de bon contre les exploiteurs, il accomplit pour de bon la révolution, il lutte vraiment pour l’affranchissement complet des travailleurs ».

Si les exploiteurs sont privés par les soviets du droit de vote après une année de « pratique soviétiste », c’est que ces soviets sont vraiment l’organisation des masses opprimées, et non pas celle des social-impérialistes et des social-pacifistes vendus à la bourgeoisie. Si ces soviets ont enlevé le droit de vote aux exploiteurs, c’est que les soviets ne sont pas les organes de l’alliance des petits bourgeois avec les capitalistes, ni les organes du bavardage parlementaire des Kautsky, Longuet ou Macdonald, maïs les organes du prolétariat vraiment révolutionnaire, engagé dans une lutte à mort contre les exploiteurs.

« On ne connaît presque pas ici le livre de Kautsky », m’écrit aujourd’hui (30 octobre) de Berlin, un camarade bien informé. Je conseillerais à nos ministres en Allemagne et en Suisse de ne pas ménager l’argent, d’acheter ce livre et de le distribuer gratuitement aux ouvriers conscients, afin d’enfoncer dans son ordure cette social-démocratie impérialiste et ré-