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impérialisme et avec l’impérialisme anglais. La défaite de l’impérialisme allemand, pour un certain temps amènera le déchaînement de l’insolence, de la brutalité, des tendances réactionnaires et des velléités de conquête de la part de l’impérialisme anglo-français.

La classe ouvrière bolchéviste de Russie fut toujours internationaliste, par ses actions et non par de vains mots ; elle était autre que les ignobles héros de la IIe Internationale, qui trahissaient directement, s’alliant à leur bourgeoisie, ou bien se payaient de mots (tels Kautsky, Otto Bauer et Cie) inventant des prétextes pour renier la révolution, pour combattre toute grande action révolutionnaire hardie, blâmant tout sacrifice d’intérêts étroitement nationaux offert pour la marche en avant de la révolution prolétarienne.

Le prolétariat russe comprendra que les plus grands sacrifices vont s’imposer à lui au nom de l’internationalisme. Le temps est proche où les circonstances peuvent exiger notre aide au peuple allemand, qui se libère de son impérialisme, contre l’impérialisme anglo-français.

Préparons-nous-y dès ce moment. Prouvons que l’ouvrier russe sait travailler avec plus d’énergie, qu’il peut combattre et mourir avec plus d’abnégation encore, quand il s’agit non seulement de la révolution russe, mais de la révolution ouvrière internationale.

Avant tout, décuplons nos efforts pour assurer les réserves de pain. Décidons que dans tout grand élévateur une certaine quantité de blé sera constituée en réserve pour le fonds de secours aux ouvriers allemands, pour le cas où les circonstances leur imposeraient la nécessité de lutter pour leur libération contre les monstres et les bêtes de l’impérialisme. Il faut que toute organisation de notre parti, tout syndicat, toute usine, tout atelier, etc., entrent en relations avec des volosts (cantons) précis qu’ils choisiront eux-mêmes, pour raffermir le lien avec les paysans, pour les aider, pour les instruire, pour vaincre les koulaks et pour drainer les derniers excédents de pain.

De la même manière on doit décupler nos efforts pour