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battue. Les partis intermédiaires et les groupes du « centre », voyant que sa situation est tout à fait désespérée, tentent de s’appuyer sur l’Internationale communiste qui se renforce de plus en plus ; ils espèrent conserver toutefois une « autonomie » qui leur permettrait de poursuivre leur ancienne politique opportuniste ou « centriste ». L’Internationale communiste est, jusqu’à un certain point, à la mode.

Le désir de certains groupes dirigeants du « centre » d’adhérer maintenant à la IIIe Internationale prouve indirectement que l’Internationale communiste a gagné la sympathie de l’immense majorité des ouvriers conscients du monde entier et devient une puissance de jour en jour croissante.

Dans certaines circonstances, l’Internationale communiste peut être menacée de ramollissement par des groupes indécis et hybrides qui n’ont pas encore rompu avec l’idéologie de la IIe Internationale.

De plus, dans certains grands partis (Italie, Suède), dont la majorité se place sur les positions du communisme, il existe encore une forte aile réformiste et social-pacifiste, qui n’attend que le moment de relever la tête, de commencer le sabotage actif de la révolution prolétarienne et d’aider ainsi la bourgeoisie et la IIe Internationale.

Aucun communiste ne doit oublier les leçons de la République des Soviets de Hongrie. L’union des communistes hongrois et des réformistes a coûté cher au prolétariat hongrois.

Compte tenu de ces faits, le IIe Congrès mondial tient à déterminer avec la plus grande préci-