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tantes aussi pour l’internationale communiste. Je ne peux pas dire que nous avions déjà un plan de retraite tout prêt. Non, nous ne l’avions pas. Ces quelques lignes écrites à l’occasion d’une polémique n’étaient pas le moins du monde, à ce moment, un plan de retraite. On n’y trouve pas un mot sur un point essentiel, savoir sur la liberté du commerce, qui est d’une importance fondamentale pour le capitalisme d’Etat. Cependant l’idée générale, encore imprécise, de la retraite, y était déjà indiquée. Je pense que nous devons porter là-dessus notre attention non seulement du point de vue d’un pays qui, par son régime économique, était et est encore très arriéré, mais aussi sous l’angle de l’internationale communiste et des pays avancés de l’Europe occidentale. Ainsi, à l’heure actuelle, nous nous occupons du programme. J’estime, pour ma part, que nous ferions bien mieux, pour le moment, de ne discuter tous les programmes qu’à titre préliminaire, pour ainsi dire en première lecture, et de les faire reproduire tels quels, sans adopter une décision définitive tout de suite, cette année-ci. Pourquoi ? Tout d’abord, selon moi, parce que nous ne les avons guère étudiés à fond, c’est évident. Et puis aussi parce que nous n’avons presque pas réfléchi du tout sur la question d’une retraite éventuelle et des moyens de l’effectuer. Or, c’est là un problème auquel — étant donné les changements radicaux qui s’opèrent dans le monde entier, tels que le renversement du capitalisme et la construction du socialisme avec les immenses difficultés qu’elle comporte — il nous faut absolument porter notre attention. Il ne suffit pas