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montrer ainsi que cette marche arrière doit servir à préparer la marche en avant. Les adversaires diront que ce que nous disons aujourd’hui, ce n’est pas ce que nous disions auparavant. Ils n’en tireront guère avantage, et les masses ouvrières nous comprendront si nous leur disons dans quel sens on peut considérer l’action de mars comme un succès, pourquoi nous critiquons ses erreurs et pourquoi nous disons que nous devons être mieux préparés à l’avenir. Je suis d’accord avec Terracini quand il dit que les interprétations de Smeral et Burian sont erronées. Si l’on entend par coordination que nous devons attendre l’entrée en action d’un autre pays plus riche et de population plus nombreuse, ce n’est pas là une interprétation communiste, c’est une véritable escroquerie. La coordination doit consister en ceci que les camarades des autres pays sachent quels sont les moments décisifs. Le meilleur sens que l’on puisse donner à la coordination est celui-ci : mieux, et plus rapidement, imiter les bons exemples. L’exemple des ouvriers de Rome est bon.

Publié pour la première Œuvres, Paris-Moscou, fois en 1958 : la première t. 42, pp. 335-340 intervention intégralement, la deuxième et la troisième d’après le sténogramme résumé paru dans la revue Voprossy Istorii K.P.S.S., n° 5

Publié pour la première fois intégralement dans le tome 44 des Œuvres de Lénine (5e édition)