Page:Lénine - Discours aux congrès de l’Internationale communiste, 1973.djvu/143

Cette page n’a pas encore été corrigée
2
DISCOURS SUR LA QUESTION ITALIENNE[1], LE 28 JUIN

Camarades, je voudrais répondre principalement au camarade Lazzari. Il a dit : « Citez-nous des faits concrets et non des paroles. » Parfait. Mais, si nous suivons l’évolution de la tendance réformiste et opportuniste en Italie, que sera-ce donc, des paroles ou des faits ? Dans vos discours et dans toute votre politique, vous perdez de vue

  1. La question italienne fut mise aux débats au IIIe Congrès de l’Internationale communiste, à la suite d’une protestation du Parti socialiste italien contre la décision de l’Exécutif de l’I.C. de l’exclure de l’I.C. et de reconnaître le Parti communiste comme l’unique section de l’I.C. en Italie. Le P.S.I. protesta contre cette décision et envoya au IIIe Congrès une délégation de trois personnes : C. Lazzari, F. Maffi et E. Riboldi. Le 29 juin 1921, le Congrès prit la décision suivante : « Tant que le Parti socialiste italien n’aura pas exclu de ses rangs les personnes ayant pris part à la conférence réformiste de Reggio-Emilia et toutes celles qui les soutiennent ; ce parti ne peut appartenir à l’internationale communiste… » La décision resta inappliquée.