tions. Le dragon, lui, ne disait ni oui ni non ; il ne bougeait point de place.
Tout à coup le berger entendit la voix d’une alouette ; ce lui fut une grande joie. L’alouette s’approchait de lui. Quand elle fut tout près, il lui cria :
— Alouette, oiseau cher à Dieu, je t’en prie, va-t’en auprès du Père céleste ; raconte-lui ma peine. Dis-lui que je lui souhaite le bonjour, et que je le prie de me secourir.
L’alouette s’envola et fit la commission. Le Père éternel eut pitié du berger ; il écrivit quelque chose en lettres d’or sur une feuille de bouleau, mit la feuille dans le bec de l’alouette, et lui ordonna de la laisser tomber sur la tête du dragon.
L’alouette s’envola, laissa tomber la lettre écrite en lettres d’or sur la tête du dragon ; à l’instant même, le dragon et le berger tombèrent à terre.
Quand le berger revint à lui, il vit qu’il se trouvait auprès de sa cabane ; il vit son chien Dounaï qui lui ramenait ses moutons… Pour dire toute la vérité, il vit qu’il avait dormi et fait un rêve. Le conte est fini.