de toi non plus. Plutôt que de me livrer à toi, j’aimerais mieux vivre encore cent ans sans époux.
— Je le crois bien, répartit l’inexorable fiancé. Mais la chose n’est malheureusement pas possible. Celle que j’ai choisie, je n’y renonce jamais.
Et le visiteur saisit Zora dans ses bras. Le premier pinson chanta son refrain ordinaire. Il la jeta sans vie sur le lit. Le second pinson chanta sa berceuse ordinaire. Et le chevalier de la Mort brisa la fenêtre avec sa faux et disparut.
L’enterrement de la fille du doge réunit autour de son cercueil toutes ses amies et ses servantes avec leurs époux, leurs enfants et leurs petits-enfants.
Sur la tombe de Zora on trouva le lendemain matin un monceau de fleurs fanées, roses blanches, roses rouges et bluets. C’était la Vila qui avait déposé ces trois couronnes nuptiales sur le cercueil de sa filleule.