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LA FILLE DU DOGE

Il fit une révérence boiteuse à la reine de Chypre et se retira.

La servante, pleine de reconnaissance pour son sauveur, se dit : Mieux vaut avoir un mari boiteux et louche que de rester fille ; s’il aime le Tokay, eh bien je tâcherai de l’aimer aussi !

Elle accepta et ils s’en allèrent tous deux en Hongrie.


V

Peu de temps après, une nouvelle lettre arriva.

Zora, voyant à l’horizon un nouveau fiancé, alla trouver ses deux oiseaux et leur demanda :

— Eh bien ! que pensez-vous de cela ?

Et de joie elle se mit à danser.

Le vieux pinson, en voyant sa maîtresse danser, se mit à chanter son refrain, et Zora, charmée, lui donna triple ration. Mais son compagnon tourna la tête d’un air inquiet, comme si cela ne lui convenait nullement ;