— Chez le pope.
— Pour quoi faire ?
— Voler des taureaux.
— Prenez-moi avec vous.
— À quoi es-tu bon ? Il nous faut un gaillard vigoureux et capable de faire un bon coup.
— Parfaitement. Je passerai sous la porte, et je vous l’ouvrirai.
— Ah ! ceci est autre chose ; viens avec nous.
Ils partirent tous les quatre chez le pope ; le petit Poucet passa sous la porte, l’ouvrit, et dit :
— Frères, restez ici ; je me glisserai dans l’étable, je choisirai le meilleur taureau, et je vous l’amènerai.
Et il choisit en effet le plus beau et l’amena ; on l’entraîna dans les bois ; les voleurs le tuèrent, l’écorchèrent, et se partagèrent la viande.
— Donnez-moi les tripes, dit le petit Poucet ; cela me suffira.
Il les prit et se coucha dedans. Les voleurs après s’être partagé la viande, retournèrent chez eux.
Survint un loup affamé ; il avala les tripes