lage ; une noce vient à passer ; il ôte son chapeau et crie de toutes ses forces :
— Dieu ait en paix ton âme !
Et il fond en larmes.
— Quelle est cette brute ? murmurent les gens de la noce ; nous rions, nous nous amusons, et il pleure comme s’il s’agissait d’un enterrement.
On saute de voiture et on lui frotte les côtes d’importance.
Il s’en retourne à la maison et pleure.
— On m’a battu, on m’a rossé, on m’a tiré la barbe et les cheveux.
Et il raconte ce qui lui est arrivé.
— Mon fils, il fallait rire et danser avec eux.
Il s’en alla par le village et emporta une cornemuse avec lui. Au bout du village un hangar brûlait chez un paysan. Le nigaud prend ses jambes à son cou et court au feu : et le voilà parti à danser et à jouer de la cornemuse. Cette fois encore on le rossa.
Il revint chez sa mère tout en pleurs et raconta sa mésaventure.
— Mon fils, lui dit la mère, tu aurais dû prendre de l’eau et en jeter comme les autres.