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XXX
LE NIGAUD
(CONTE RUSSE)
l y avait une fois un vieillard et une vieille qui avaient un fils, un grand nigaud s’il en fut.
— Tu devrais bien, lui dit un jour sa mère, te frotter un peu aux gens pour attraper de l’esprit.
— Attends, mère, j’y vais à l’instant.
Il s’en va par le village et aperçoit deux paysans qui battent des pois ; il court à eux, se frotte tantôt à l’un, tantôt à l’autre.
— Point de bêtises ! crient les moujiks, va-t’en. D’où viens-tu donc ?
Il continue à se frotter. Les paysans se fâ-