savait-il écosser des haricots, et on lui donnait un tel travail à accomplir ! Que faire ?
Il s’en alla dans la prairie, et se mit à pleurer comme un enfant, priant Dieu de lui venir en aide.
Tout à coup les fourmis s’empressent par milliers autour de lui :
— Ne désespère pas, Janko ; tu nous es venu en aide autrefois ; nous allons te le rendre aujourd’hui ; d’ici à demain matin, nous aurons séparé le pavot de la cendre.
En effet, les fourmis se mirent à l’œuvre, et, le lendemain matin, tout était fini.
La princesse fut bien étonnée et même affligée. Elle ne voulut pas encore épouser Janko, et dit à ses parents qui l’y engageaient :
— C’est bien, c’est bien ; nous irons à la noce, mais seulement quand Janko m’aura rapporté du fond de la mer la perle la plus précieuse.
Janko se résolut encore à la satisfaire ; il alla au bord du lac et pleura amèrement. Tout à coup un poisson saute hors de l’eau et lui dit :
— Janko, pourquoi pleures-tu ?
— Comment ne pleurerais-je pas ? répond