cier une grande provision de macarons, et se rendit dans la forêt. Chemin faisant, il rencontra un lièvre qui dormait, le tua et le prit. Après être resté quelque temps dans le bois, il rentra chez lui avant que sa femme fût réveillée.
Après avoir déjeuné, ils partirent pour la forêt. À peine y étaient-ils entrés que la femme trouva un brochet, puis une perche, puis un gardon. Jamais elle n’avait été à pareille fête. Elle remplit de ces poissons un panier.
En sortant de la forêt, ils rencontrèrent un grand poirier. À ses branches pendaient des macarons.
— Vois, s’écria la femme, des macarons sur un poirier !
— C’est tout naturel, dit l’homme ; il a plu des macarons, et il en sera resté sur le poirier. Les passants ont mangé les autres.
En continuant leur route vers le village, ils passèrent près du ruisseau.
— Attends un peu, dit le mari : j’ai tendu mon filet ce matin ; je vais voir si je n’ai rien pris.
Il retire son filet : dans le filet était un lièvre.