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CONTES SLAVES
I
UNE DRACHME DE LANGUE
(CONTE SERBE)
e père d’Omer lui faisait chaque jour des reproches de ce qu’il aimait trop à flâner, à courir en jouant de la tambouriça[1] par les rues de Saraïevo.
— Tu es jeune, mon fils, lui disait-il ; nous sommes vieux, nous ne pouvons travailler. Qui nous nourrira, si ce n’est toi ?
- ↑ Instrument de musique à cordes.