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dragons, Chevalier de Saint-Louis, qui émigra et servit à l’armée des Princes. Son fils, Henri Charles François de Régnier (1789-1875) — le grand’père de M. de Régnier — rentra en France en 1802 et fut fait, en 1826, Chevalier de la Légion d’honneur. Enfin, Henri Charles de Régnier (1820-1893) cité plus haut.

Le blason des Régnier, tel que le décrit l’Armorial général de d’Hozier de 1697, Province de Picardie, généralité de Soissons, est : d’or au sautoir de gueules cantonné de quatre merlettes de sable.

Du côté maternel, la famille de M. de Régnier est originaire de la Bourgogne, et remonte à Yves du Bard, qui vécut à la fin du XVIe siècle. Il fut le père de Philippe du Bard, qui eut pour fils François du Bard. Le fils de ce dernier, Antoine du Bard, épousa, en 1662, Marie de Saumaise de Chasans, arrière-petite nièce du célèbre érudit Claude de Saumaise et de Charlotte de Saumaise, Comtesse de Brégy, dame d’honneur de la Reine Anne d’Autriche, qui a laissé des Lettres et des Poésies et fut une « précieuse » de marque (1). Ce mariage apporta à Antoine du Bard les terres de Chasans, Ternant et Curley, dont ses descendants portèrent les noms. Il en naquit Marc Antoine du Bard de Chasans, dont le fils, Bénigne du Bord de Chasans, conseiller au Parlement de Dijon, fut

(1) La comtesse de Brégy 1619-1695. Fille du premier mariage de Madame Hébert, femme de chambre de la Reine, avec Jérôme de Saumaise, Conseiller au Parlement de Dijon. On a d’elle un petit volume : Les Œuvres galantes en prose et en vers de Madame la Comtesse de B. Leyde, Antoine du Val, 1666.

Cf : Frédéric Lachèvre : Bibliographie des recueils collectifs de poésies publiés de 1597 à 1700. Paris, Librairie H Leclerc. 1903. — et Tallement des Réaux : Historiettes, Edition Monmerqué et Paulin - Paris.