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INTRODUCTION


Le problème de la langue internationale est un de ceux dont la solution définitive s’impose chaque jour davantage.

L’expérience faite quotidiennement depuis vingt années par plusieurs milliers d’Espérantistes de tous les pays du monde, a montré la variété infinie des services que pourrait rendre à l’humanité une langue auxiliaire apprise par chacun à côté de sa langue maternelle.

Mais comment résoudre définitivement cette grave question ?

Si l’on n’a en vue que les résultats, et si l’on admet qu’il suffit d’avoir une bonne langue, l’Esperanto la résout, et l’intransigeance des disciples du Dr Zamenhof, qui ne veulent admettre dans leur langue ni changements ni réformes est justifiée. Mais l’humanité s’en tiendra-t-elle là  ? Se contentera-t-elle d’une bonne langue internationale et ne voudra-t-elle point adopter la meilleure  ?

D’aucuns le pensent ; de là les divergences multiples, qui se sont produites au sein des partisans d’une langue internationale.

D’un côté la foule des Fundamentistes qui considèrent la question comme résolue, gardent et propagent avec un enthousiasme quasi-religieux la langue de Zamenhof, éditent des ouvrages, publient des revues, réunissent des congrès ; de l’autre les perfectionnistes qui cherchent à donner au monde « la meilleure » langue internationale.

Ces différents systèmes sont d’accord sur le principe d’internationalité mis en pratique pour la