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L'hotel d'Angouleme est ancien; il est antérieur à Henri IV, d'après le Blot (qui signe Bellot), peintre (2), lute dJardinier au chiteau, el Jude accompagné d'an pavillon d'habitation, qui existe eneore, el qui lerie doat it est ici question n'eu ve des Chambleaux. La Chaacel- 00 livres (23 avril1755, 0' 105), Elle demande en 1706 la survivance pied de haut pris a la carrière oå ile seront faits, des marches de quatre sous le nom d'hotel de Soisso Bellangerj đésigne encore l'immenble siège principal d'icelle eslably à Melun, certille que le sieur Cally. fontai- paldsiintito L'ABEILLE DE FONTAINEBLEAU e ub Ing . - 49- L'arehitecte Peyre nous dit que l'immeuble comprennit 86 perehes 1/4, En 1789 (17 novembre, étode llanjer), Feicois de Bithune, due dont 279 toises en bátiments et écuries, plus un premier étage. Il a été d'Ancenis, dont l'hotel était sitaó rue d'Avon, occupait une partie des L'ANCIEN FONTAINEBLEAU venda nationalement 711,000 livres (assignats) à un sieur Duey les 19 et đépendances de l'hotel de Toulonse. Par Félix HER BET 21 ventose an VII. Concierges, - Voici maintenant les nomis des personnos et des concier ges qui ont habité l'hôtel, plus certainement que les grands personnages hebleau pour l'embellissement dle ses pares et jardins a dté la constante énumérés plus haul, dont plusieurs n'y ont peut-etre jamais mis les pieds. proccu pation des rois et des architectos préposés a leur surveillance. Les Le 21 octobro 1613 (Morion), Claude-Honoe Virey, conseiller, notaire et travaux de canalisation datent, sans doute, du régne de François l", puisque, secretaire du roi, maison et couronne de France, et de Mooseigneur le des le i juin 1550, à raison de l'abaissement des eaux, on est obligé de Prince, est logó à l'hotel d'Angoulemo, lorsqu'il donne sa procuration à Poser des tayaux neufs, pour losquels Philibert de l'Orine passe un mar- M. Pierre Saumaize, sieur de Chazan, conseiller du roi an Parlement de chổ avee Pierre de Mestre (1). Dijon (son gendro] à l'effet de recueillir les biens de feu Lóonard Pitot, dont Sa Majeslé lui a fait don, après confiscation. Co personnage avait été et deux maitres maçons qui indique, sans dětails, les réparations qui le complice de son maitre, le Prince de Condé, dans l'Enlérement innoernt dorvent itre foites aux regards dles fonlaines et ià leurs canalisations (2). de la Princesse de Condé, sur lequel il a deril tout un poème (1). Le Pavillon de l'Aqueduc. - L'adduetion des eaux an ehiteau de Fontai- HISTOIRE DES RU ES PORTE DE LA COUR DES OFFICES Puis nous connaissons un devis dressó en 1579 par Baptiste Da Cerceau RUE BASSE (SUITE) Sous L.ouis XIV, de grands travaux sont faits pour amener an chåteau Hotel d'Angoulème, d'Armaignac. - Si l'on s'en rapportait an plan De prince, rentré en faveur, faisait pleuvoir les faveurs sur son soerétaire, et les eaux de Samois et de La Madeleine, de 1085 a 16S8 (0' 1428). Fer, l'hôtel d'Armaignae serait situé presque à l'entrée de la roe Basse, en le récompensait ainsi de son dévouement. face la rue des Trois-Pucelles (Montebello). Cet emplscement est en dé- saccord avec les autres plans, avee les actes, avee la tradition qui veulent l'hôtel d'Angoulème, loue à un cabaretier un grenier an-dessus de la petite eaux provenant de l'aquedue de la Condre étaient rassemblées dans un que l'hotel d'Armaignac soit l'ancien hotel d'Angoulòme et qu'il ait tonjours écurie de l'holel. été là où il est aujourd'bui. L'hôtel d'Angouleme est ancien; il est antérieur à Henri IV, d'après lo Blot (qui signe Bellol), peintre (2), tateur des enfants de Noel Blot et Anne date de 1008 : ce fut le logis de l'ingénieur da Roi, puis de son fontainier. P. Dan, et voici probablement son origine : Par acte du 15 janvier 153 (1551, Sermance), Jacques Langloix, påtis- de la conciergerie était done conseevé d'la famille des concierges décédés. terre sous Henri IV, sur les planches gravées par Abrabam Bosse el Michel sier, el Jehanne Desamaison, sa femme, vendent à M Diane, nile naturelle da roi, duchesse douairière de Castres (1), ayant congé du roi : 1 Une Duvivier, maitre convreur d'ardloises, qui achète du bois de construetion. du P. Dan. Thomas a succédé au sieur de Montrouis dans les fonetions de maison tenant à M. de Vesly, égout entre deux, aux héritiers de M. de Longueville, à une cour commune avec les héritiers de Remy Poulet, ou de l'aul Garreau, lateur de enisine bouche, de la Reine et concierge de chemin tendant de Fontainebleaia à Samois; 2* Un jardin tenant à la rne tenilant des Vieilles-Halles à la Chancellerie, à (21 mars 1668, Boucher) chiel de couisine bouche de la Heine; il baille une en 1618, la charge do l'entretien des eaux et fontaines du chatean, dont une cour commune, au sieur de Rymes, aux héritiers de M. de Longueville. coche i au patre des porcs de Fonlainebjoau, el cela par devant nolaire. les gages avaient été augmentéa le 30 juillet 1618 et le 17 aoat 1632, Le chemin tendant de Fontainebloau à Samois est sans aucua doute la rue Basse, aujourd'hui du Château. La rue des Vieilles-Halles à la Chancellerie dloit etre la rue des Cham- de déces de son boau-père le 19 avril 1681. Il avait suecédé à son père bleaux, aujourd'hui d'Avon. Ea effel, l'hotel d'Angouleme s'étendait entre dans sa ebarge d'olleier de boiche de la Reine, un pen malgré la volonié gravées en 1014 et en 1623, dont nous venons de parler, ne none donne les deux rues. Les deux parcelles achetées le 15 janvier 1554 par M Diane aternelle, car te 16 septembre 16 (Tambeys), Panl Garreau l'ine extiale probablement pas 1l'aspect des fontaines du Grand jardin du Roi, tel qu'il avaient mème tenant, les héritiers de M. de Longueville, dont l'hotel dans le sein d'un notaire ses plarates melancoliques et proteste contre etait lors de sa publication. En eflet, le travail avait dté repris en 1631 par s'étendait aussi entre les deux rues. Et l'on peut admettre comme une Paul Garreau, le jeune, son Hls, parti pour aller a Llayonne ou an lieu ou Alexandre Francini lui-meme; e'est ee qui résulte d'un marcho passd par hypothèse plus que vraisemblable que, par une acquisition postérieure est la Cour pour servir dans sa clarge sans sa procurationi du moins ne tui le 25 nout 1631 (Boncher; avec deux voituriers pour faire bien et due- que nous ne pouvons pas rapporter, M Diane a acheté des héritiers de se sonvient-il pas de la lui avoir donnée, et il fait ses réserves dans l'intéret ment et diligemment tous et chaseans les charriages qu'il conviendra faire Mais e'est à Henri IV et å ses ingénieurs les Francini qu'est dà le prin- Le I8 juillet 1621 (Morlon), Noil Blot ou Bellot, jardinier el concierge de ecipal effort fait pour doter la residence royale d'eaux abondantes, Ces château d'eau construit an milieu de la rue Bkasse. Le chateaia d'eau était Le 2 avril 1624 (Morlon), Claurle Nivelon, jardinier au chitenu, el dude acompagné d'an pavillon d'habitation, qui existe encore, et qui porte la Dutaste, louent une maison dépendant de l'hotel d'Angouleme. Le bénéfice Thomas Francinis'aflirme l'inventeur des fontaines construites dans le Par- Mais le 11 mars 1025 ( Vorlon), on trouve un nouveau concierge, Clando Lasne, publióes d'abord dans un lRecueil (3). pais utilisées pour l'ouvrage Le 10 septembre 1651 (Boucher), contrat de mariage en secondes noces surintendant des Eaux et Fontaines. I'hôtel d'Angouleme aveo Ysabelle Pelletier. Paul Garreau devient ensuite bMeau, gravé en 1614, habitait Fontainebleau; il a conservé jusqu'à sa mort, Ce concierge-cuisinier avait un tils prenommé comme lui, qui éponsa la chaque fois de 600 livres (0' 1051). Son neveu, Pierre Francini, lui a sue- le de Claude ll Nivelon, Marie-Anne, le 6 octobre 1676, et signa l'acte de bAN livres (o 1os1). Son neveu, Pierre Francini, lui a sne- Il faut noter que le livre du P. Dan, publié en 1612, avee les planches Remy Poulet le terrain nécessaire pour réunir ces deux parcelles et con-dle petits-enfants, nés d'un autro fils ét restós orphelins. stituer l'immeuble important qui est devenu l'hotel d'Angouléme, Reste à justifier l'identillcation que nous proposons entre la rue des nominée Calherine Fomllel, veuve de Claude Bresson, aux gages de conviendra tant des cartiers de longueur de denx piole de long sur un Vieilles-Halles à la Chancellerie et la rue des Chambleaux. La Chancel- 00 livres (23 avril 1755, 0 1050) Elle demande en 1700 la survivance pied do haut pris à la carridre où ils seront fuits, des marches de quatre lerie dont it est iei question n'est certainement pas celle qui avait son Ppour sa lille Catherine Bresson (O' 1036). entrée sur la rue de la Trinité. Nous avons dit, en effet, que sous le règne de Henri II, l'ancion hotel du chancelier Doprat, acheté par Francois . avait été affecté au service des écuries royoles et n'était plus appelé que Portes relalivement a l'hotel d'Angouleme le lont voisin de T'hotel d'Orpoulces de carré, Item, toute la pierre de moillon pris au lieu d'Avon. la Vieille Chancellerie, Probablement même, cette affectation avait eu lien dès le regne de aveo Françoise d'Orleans-Longueville, a passe das la imaison de Coate, de chaux, sablo, glaise, carreaux et aultres matériaux nocesssires pour la François I", et l'habitude de laisser la Chancellerie dans le logis da chan- et c'est ainsi qu'il est devenu la propriele de leur lits, Charles de Boirion, perfection des fontaines et aultres ouvrages par luy entrepris . celier s'était conservée. Voici, en elfet, un acte du 15 décembre 1553 comte de Soissons, né en 1556, Puis, par le mariago de Marie, de Bour- (Sermance), qui est une vente faite par Philippe Jacquet, maçon, et Jehanne bon-Soissons avec Tiomas-François die bavolo, passi avee o titrg de de EAquedue qui a étó alfecté un simple fontainier, par exemple a Jollet, sa femme, à noble homme Jehan Feery, ocuyer, conseiller, nolaire. comle de Soissons, a Emmanuel-4ailibert-Almetee de Sivoie-arignin, Claude Musart, qui, dans un acte da 7 novembre 1655, prend la qualité de et secrétaire du roi, d'une place vague de 18 toises 1/2 sar 15. Ce terrain puis à Eugene-Maurice de Savoie, mari d'Olympe Manciai, et a leur lls. eoncierge du Pavillon de la Réserve de l'eau pour le Roi, a Coutarier, en élait aitué sur la rue ou chemin tendant de la maison qui fut a fon M. le le célebre prince Eagone. D'apros le l. Dan, ln logis seril anlerieur au 1719 (O' I12). Le 10 avril 1753, M. de Vandières présente au Roi le chancelier Poyet droit an châteas, Les voisins s'appelaient Mathuria Mo- régne de lHenri IV, ce qui justifle les origines quo nous Ini attribuons. reau, Nicolas Bromier, menuisier, Pierre Besaincton, à cause de sa femme, et le vendeur, Philippe Jacquet (2). Cet acte, sans nous apprendre où se trouvait la run ainsi désignée, tenant deux seaux Ot environ (inventairo du 30 oclobre 1069, Tamboys). prouve du moins que le chancelier Poyei ne logeait pas à l'ancien hotel du chancelier Duprat. De meme, nous avons dit que lors de l'établissemont du consier de la terre du Moneeau, M. le Chancelier y ligurait pour sa maison de la rne dlame de Montespan et du grand roi, qui possédait en outre, dans les envi- par senlence de 20 février dernier pour vol avee effraction à Grez, le Pavée (rue du Chateau), qui ne peut étre confondue avec l'hôtel de la rue rons de Fontaineblon, le chateau de La Rivière (3); il a passe ensuite a janvier, autre vol, le 21, au presbytére du curé de Fromonville, laquelle de la Trinité. pour la porfection et service de la fontaine da Tibre.estant dans le, grand piedz de long sur quatorze poulces de large et dix poulees d'espoisseur, la plainte de trois pieds de long sur sept poulces d'espoisseur et ung pied de Hotel de Soissons, de Toulouse. - Les actes que nous avons rep- hault, les coings de vingt à vingt quatre poulces de long sur sept i hait léans-Longueville. Cet hotel, par le mariage du prince de Conde, Lonie 1. Enserable tous aides, arivages nécessaires au dit sieur de Franchine, soit Les Fragcini, entichis, anoblis, n'ont pas conservé le logis du Pavillon nommé Cally pour le place de fontainier de Fontainebleau, vacante par la L'hotel abritait aussi de petites gens : François Girard, marchand el mort de Couturier (0' 1055). Il est agréé, mais il a mal fini, comme en maitre vannier, y avait déposé une mée à pétrir pnin avee une chaudiere mort de Couturier (0' 1055). Il est agré, mais il a mal flni, comme en Un acte de 1083 (26 aout, élude Bellanger) désigne encore l'immenble sous le nom d'hotel de Soissons. Il est devenn la propriété du comte de Toulouse, fils légitimé de Ma- er du Hoy à Fontainebleau a esté condainné à estre pendu et estranglé de sotissigné, greflier de la Maréchaussée de la Généralité de Paris au siège principal d'icelle estably à Melun, certille que le sieur Cally. fontai- son lils, Louis Jean-Marie de Bourbon, due de Penthièvre, puis à la fille sentence a esté exécntée. 20 avril 1763. DenocLLéDK. En 1713, le fontainier était encore un sieur Caly (i). Done, la chancellerie de 1553 était l'hotel du chancelier d'alors, François de celui-ei, Marie-Adelaide, femme de Louis-Philippe d'Orléans. Olivier, chevalier, seigneur de Liéville, déchargó, il est vrai, dle son oflee, en 1550, mais non remplacé et ayant conservé ses droits et hoaneurs. Et doux lots, 81,000 et 101,000 livres an citoyen Bonnissant. nous, savons, d'ailleurs, que le ehancelier François Olivior dtait propriélaire du vaste terrain sur lequèl s'est élevé l'hotel Mohtmoreney, après le la rue Neuve-de l'Abreuvoir. pour mellre en communication la rue du elte Caleu 2 janvier 1625, Morlon). De leurs héritiens, prócédemment 5 mars 1554. Cet hotel donnait a la fois sur la rue Basse et sur la rue Citron (antrefois des Parties Casnelles) et la rue de l'Abreuvoir. Ces trois eites a l'article de La Licorne, e'est Jean qui hérite do la Fleur de Lys. d'Avon. Mais il serait bizarre que dans le méme acte, à quelques lignes de rues portent augound'hui le nom unique de rtuo du Pare. distance, la même rue ait reçu deux noms différents, celui de chemin de Fontainebleau à Samola, celui des Vieilles-Halles à la Chancellerie. Lais- réchal des logis de fen M le comte de Soissons (16 octohre 1641, sant le premier à la rue Basse, nous proposons d'appliquer le second à la Tamboys). rue des Chambleaux continuée par la rue d'Avon, qui répond à cette dési- gnation de rue des Vieilles-Halles à la Chancellerie Puis, aprés la mort de M Diane, l'hôtel, avee le duché-pairie, a dié conme mandataire de noble homme M Pierre Dufos, conseiller, notaire et remariée à Sébastien Toulet, et elle est restée de nouvean veuve. C'est donné en janvier 1620 par Louis XIII à Charles de Valois, fils naturel de secrétaire du roi. Charles IX, et de Marie Touchet (e'est le comte d'Auvergne). A Charles de Valois a snecedé son ils, Louis de Valois, mort lo 13 novenbre 1658; la lille dl'échanssoanerie du Roi. II tombe graveineat malade, au point de Taire Jean Hue ordonne des travaux urgents (28 juin 1000, Tamboya), pais, avec de celui-ci, Francoise-Marie de Valois, avait épousé, le 3 novembre 1619, son testament (6 décembre 1000. Boucher). mais il revient à la santé. Lo le consentement da prévot et du principal créancier, il prend pour loca- Lonis de Lorraine, due de Joyeuse, qui prit le titre de due d'Angoulème. Rien bruit courut qu'à raison de sa maladie il avait fort négligo ses fonctions et taires Jean Granger et Margnerite Toulet, sa femme, et conme Pierre done ne semblerait plus naturel que de voir l'hotel passer par héritage aux qu'il avait laissả le jardin de Fhitel a l'abandon. Pour confondre ses Gilson veut avoir aussi le controle de celte hotellerie, Il fntervient dans princes de Lorraine, à la suite de cetle alliance, après la mort do lits de calomniateurs, René Barbol olitient da Prévot qu'il visile ses jardias, assiste l'aete comme caution des preneurs. Le plus étonnant, c'est qu'on accepte la duchesse d'Angouleme, Louis-Joseph (1650-1671), et la mort de son dle deus expertis, Jean Dosboutz et Clande Muzarnd, jardiniens du roi. Ceux- ane caution si pou bourgeoise (9 mars 1601, Tamboys). Les erianciers n'avaient petit-lls, François-Joseph (1070-1675) Cependant, c'est par voie d'acqui- ei déposent au grefle un rapport on je lis : Nous avons veu et visité (ee sition et par contral du 31 juillet 1001 (Monaerat,a Paris) que le prince jardin] en toutes ses parties et icelny trouyvé en tres bon ordro, trs bien s ecore loucbeleur argeal le 20 mai 1667 (0 14ie) ear ce jour-là le Louis de Lorraine, comte d'Armaignae, et Catherine de Neuville, son entreleau tant pour le fond que pone les arbres el parlerre de iuis, el enlre Jean Lesage, cessionnaire des religieux de la Charite de Paris, et énouse, sont devenus propriétaires de l'hotel d'Angouleme. Ils l'ont acheto allée fort bien londue, augmentation de trés grand nombre de pieds de fort Jean Hue, avocat, agissant alors en qualitó d'héritier, comme mari de aux créanciers et directeurs des droits de Charles de Valois et Charlolte bons et beaus arbres fruictiers et en un mol, plus beau qu'il n'a jamais Françoise Héron. Nous avons eu des exemples de proceduros vertigi- de Montmoreney, sa femme, et de Louis de Valois et Henrietle Lagenetie, esté pour l'avoir veu de fois a autre et travaillé en iceluy » (26 mai 1007, neuses de rapidité; on peut eiter, à l'iaverse, des cas d'extraordinaires La 21 fructidor an VII, l'hôtel de Toulouse est vendu nationalement en La Fleur de Lys. - La Fleur de Lys était une ancienne hotellerie appar- En 1802, sur partie de l'emplacement de cat ancien hotel, a été ouverte tenant avant 1626 a Glande Héron, possédée ensuite par sa veuve, Per- Marié a Marie Philippel, il était sergent royal, ee qui ne l'empechait pas de tenir l'hotellerie, Le 28 octobre 1613, intervient un riglement de compte Le concierge, en 1611, élait le sieur de Chaumont, maentre sa veuve et l'hopital de la Charité de Paris (0 1452). Après leur niort, leur succession est déclarde vatante et la msison ne sort pas d'un cyele de procédures indélinies : adjugée a Noel Mangras et C'est là que deseend M Anthoine Nicollas, grefler du grenier à sel de Denise Dantan, sa femme, elle est revendue à leur folle enchere. Pendant Paris, lorsqu'il vient passer un marché avee le maçon Anlhoine Bignel, rinstance interminable. Denise Dantan est devenue veuve; elle s'est avec son consenlement que Jean Hue, au nom des ereanciers, donne la En 1663, le coneierge a changé, C'est maintenant René Barbot, chef maison a bail, pendant le séjour du Roi (19 aodt 1658, Tambogs). Le mene bailli de Nemours rend une sentence sur la distribution des deniers, sa femme, moyennant 6,400 livres. Louis de Lorraine a eu pour héritier Prérite). son fils, le prince Charles, seul propriétaire de l'hotel par la renoncialion des représentants du prince Henry de Lorraine, comte de Brionne. C'est done en 1091 que l'hotel d'Angoulème devient l'hotel d'Armaignao. beau jardin a disparu, et qu'il est remplacé par une cour, bordée de lon- En 1751, le Roi l'achète moyennant 16,000 livres à Charlolte de Lorraine, gues écuries, l'une pour 58 chevauk, l'autro pour 49, et une troisième princesse d'Armaignae, et à Marguerite Grimaldi de Monaco, épouse de pour 57. La destruction des jardins est le prix idont les villes paient le Louis de Gand de Mérode, prince d'Ysinghem, nièco de la précédeate, developpement de leur population. ille de sa suour Marie. Charlotte et Marie étaient les héritières du prince Charles (0' 1447). L'autorisation d'acheter est donnée par le Roi le 10 juil- let 1754 (0' 10535), A la veille de la Révolution, 1'hôtel d'Armaignac dtait affecté à l'oflicee e m hors de Prce 100-1610, vors itineralres et faits en uite dans les Maltres ornemanistes, p. 312, Pattribuo par erreur Alexandre lenteurs, Si maintenanl on veul se reporter an plan de lhôtel de Toulouse, dressé à la fla du xvi siecle (Areh. nat. N. at S. et M. 86), on constatera que co A sulere) (1) Mairioe Roy. Quelyues hotels de Fontainelleau. 12 V. Le Chaleau de Fontainebleam en 1389, dans les Annales de la Sociéte Historique et a Recueil de 38 pices représentant des Fontainea et des Grolles, dans In Archiologiquue du tiatinais, 1903 et à part, p. 9. 1 L'entecement innocent ou la retraite clandestine de Monseigneur le Prince aveeT Vete du bla ikliotbigue de l'Ecole des Beaax-Aris, et dans la colbection A la veille de la Révolution, I'hôtel d'Armaignac dtait affecté à l'oflice la Priecesn, a feme, hors de Prace, 1000-1610, vors itineralres et faits enulte d les Mallee 1008, 20, Rapilly. export), Guilmard qui eito ontte chemin, par Claude Enoeh Virey, secretaire du dit seigneur, pablie d'après le mana- Praneini. commun du comte d'Artois, e'est-a-dire a la cuisiue de sua porsuiet. Viny dtatt bahlienbile: ur, un manukerit provenant de sa bibliothoque, il signe ISocite dee eaux-Arta des Départenents, 1800, p.318). Ce travaail ne porte que L'inventaire dressé les 20-22 septembre 1792 (Archives municipales) yalnsi : A. Claul. Henoe Virey: sur d'autres livres, Pecuseon de la reliure porie sur Thomas Francini, marié à Loaise Porcher, ingénieur da roi, contridear de la constate la présence de la batterie de cuisine de M. d'Artois. en vV. Recherolies historigues ser les FPranciii et leur urre, par Victor Dest Virey alt bihliphile :ur un mserit provenant de sa biliothoguil iene Sociite des Beaux-Arta des Départeneents, 18, p. 18 Ce travall ne porte que Clade Eaoch Virey, Cr. Une pleiade littiraire a Chalon-sur-Saone (par Henri Lmaison de la Reine, intendant gendral dos eaux et fontaines de France, à à Florence Batauli, 1881. mars 1571, ort à Saint-Germain en 1651, et sur a descondance. Son its alnd. e Sur le peintre Jode flellot, cité dans le livre des peintres de M. de Marolles, Francois, lui a succede dans sa charge d'inteadaut geniral, charge qui est restée le's v. Extraits d'actes, I. p. 10. Ajoater qusl habitalt Grande , pris la Polnte, que dans sa famille directe. les Franciei de Villepreus, jusqa'en 1781 son second ils 1 Diane de France, dachesse d'Angouléme, était veure à quinzo ans, de lHenri sa feame, Anne Delafond, ait deeodee avant te 11 juin 1616, laissant deux enfants Pierre, nd Paris le 21 levrier 1621, marie Leaise Pidou, ile d'un conseiller Farnese, due de Castro; elle épousa, quatre ans après, Frangols de Montmoreey et mineurs, Alexandre et Marie. Dans inventaire deesse apres le dios de sa femuie altre d'hotel du rol, est celui qui a recuoilli l'office de Fontainebleaa. Son sls Jesn vécut jusqu'en 1619. () Antoine Jacquet, dit de Grenoble, maltre magon et tailleur de pierres, est témoin qui est le portrait d'un guerier. lastromentaire de cet acto ou lgure son parent, Phitippo Jaoquet. (11 Juin 1616, Morlon, on relevo Ung tableau peint sue thoille en buislo non parfait Nicolas, a epouse la Alle de Lalli. Sur Alexandere Francinl, v. Extraite d'aoles, p. G5. L E. Dourges. Necherehes sur Foalainebleau, 82. L'ibbo Guilbert parle da ehiteau mals non de l'hitol.