dit l'apostrophe et se sauva épouvanté. Mademoiselle de Seuéri, travaillant à son Cyrus, eut, dit-on, une aventure semblable.
Este eut aan, dun pinceau tent
Comme tous les lettrés de la Chine et du Japon, il était
de l'école de Confucius, maïs il aimait à faire des romans
bouddhiques où il trouvait des éléments de surnaturel
propres à donner carrière à son imagination avide d'étran-
frs dabort suite transportés sur AT on proc à le coté de L'huile où oure l'image sta plaué et ee à le Pl pur une Le ère ouehe de colle ne Pcantpar ain dun mène corps, outil coupant 88
getés. Aussi, pour que Le lecteur puisse bien comprendre la
portée du roman d'Okoma, estil nécessaire de tracer en
quelques mots l'historique des idées fondamentales des.
religions de l'extrême Orient.
Ces religions sont à la fois spiritualistes et athées —
termes qui semblent s’exclure. Elles admettent les esprits,
les âmes et l'immortalité des âmes, mais elles ne connais- Er
cata pos Sas ul de ta aer de cons Le Ve
sent ni Dieu créateur, ni Dieu directeur. Tout dans la.
nature est conduit par des forces soumises à des lois pleines
de prévoyance et de justice, mais le législateur manque.
os Tout #rrer est produit par une cause, et chaque cause hu oi e reoure est elle-même l'effet d'une autre cause. Les incidents com- Br on Pa qui
at don
pliqués du roman d'Okoma sont tous basés sur le dogme bouddhique de Rin-hé-o-h6, c'est-à-dire le cercle à rayon-
drame ar Les desins dont os res rpraduc terre
nement infinis des effets et des causes, car chaque
cause (in) a toute une circonférence d'effets (), chaque point de cette circonférence peut devenir à son tour une
cause, et, par conséquent, le centre d'une nouvelle ci
conférence de résultats inévitables et forcés. Si Shohef est ruiné à plusieurs reprises, s'il perd succes- sivement ses trois femmes, si son jeune fils est tué par un
piége à renard, si sa fille, la ravi
inte Okoma, est assas-
Siné par son amant, qui pourtant l'aime éperdument. c'est parce que Shoheï a commis des crimes et que, par la force de l'Ina, la loi de la cause et de l'effet (in-ên ), ilest pris dans le cercle implacable du Ran-hé-0-h6/ Vous trouverez peutêtre que cette justice distributive € terrible s'abat surtout sur des innocents. Ainsi la jeune
Okimi — qu'il ne faut confondre ni avec Okoma ni avec
Ikoma —est à tel point maltraitée par son mari qu'elle en. devient folle et se noîe comme Ophélie, remplaçant les guirlandes de fleurs par les soieries luxueuses d'Okoma. Mais rassurez-Vous, tout se passe parfaitement suivant les règles équitables de l'in-ên; si Okimi n'a jamais commis de crimes, ses souffrances lui vaudront une place dans quel: ques-uns des nombreux paradis du ciel bouddhique. Et
qui vous dit que la malheureuse n'est pas devenue l'épouse
