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J’irai aussi, dit le Chardonneret,
Et je chanterai près de la porte.
Aux noces, etc.

J’irai aussi, dit l’Hirondelle,
Et je chanterai sur le faîte de la maison.
Aux noces, etc.

Moi aussi, dit la Mésange,
Et l’Etourneau nous irons ensemble.
Aux noces, etc.

Moi aussi, dit le Pinson,
J’irai avec la Huppe.
Aux noces, etc.

Tous les oiseaux s’y trouvèrent,
Il n’y en eut qu’un seul qui ne vint pas[1].
Aux noces du Roitelet,
L’époux est tout petit.

Chanté par Guillemette Plassart,
du Cloître (Finistère), janvier 1877.
F.-M. Luzel.
  1. L’oiseau qui ne vint pas est l’aigle, que la tradition représente comme jaloux du roitelet, qui lui disputa la royauté sur les oiseaux.
    M. de Gubernatis, dans sa Mythologie zoologique (t. II, p. 219), a ainsi résumé quelques traditions relatives à ce sujet. :
    » Le roitelet (en grec basilicos) est, comme l’escarbot, le ri-