Page:Kufferath - Musiciens et philosophes, Tolstoï - Schopenhauer - Nietzsche - Wagner.djvu/46

Cette page a été validée par deux contributeurs.
– 40 –

dans Homère et dans les grands tragiques ; le cas est le même pour les juifs…, pour les poètes du moyen âge ; il serait le même encore aujourd’hui pour l’homme qui reviendrait à la conception religieuse du vrai christianisme. »

Et, dix pages plus loin, il parle de la « conception artistique, en somme très grossière, des anciens Grecs », il raille les critiques « qui continuent aujourd’hui encore à louer aveuglément les œuvres rudimentaires et souvent vides de sens des anciens Grecs : Sophocle, Euripide, Aristophane, et aussi tout l’œuvre de Dante, de Tasse, de Milton, de Shakespeare ; tout l’œuvre de Michel-Ange, y compris son absurde Jugement dernier ; tout l’œuvre de Bach ; tout l’œuvre de Beethoven, y compris sa dernière période ».

Lui qui critique non sans raison la théorie de Baumgarten, reprise plus tard par Cousin, la fameuse théorie du Bien, du Beau et du Vrai, « ces mots que répètent avec des majuscules les philosophes et les artistes, les poètes et les critiques, s’imaginant dire quelque chose de solide et de défini en les