qu’on ne peut se taire, et ne parler que des choses que l’on a déjà surmontées ; – tout le reste n’est que bavardage, littérature, impudeur. » Et il explique que déjà en 1876, lorsqu’il publia son discours triomphal en l’honneur de Richard Wagner à l’occasion des fêtes de la victoire de Bayreuth, – « car Bayreuth doit être considéré comme le plus grand triomphe que jamais un artiste ait remporté », – il avait vaincu en lui le wagnérisme.
« Aussi longtemps que l’on aime, dit-il, on ne peut peindre de tels tableaux ; on ne juge pas encore, on n’est pas encore au point de recul que doit occuper celui qui veut juger. Pour juger il faut déjà une mystérieuse hostilité, celle d’une vision contraire. »
Cette vision contraire, c’était l’horreur que lui inspirait « le féminisme, l’impudeur exaltée du romantisme, l’hypocrisie idéaliste, l’amollissement de la conscience qui en résulte ».
Dès lors il commença à s’interdire absolument toute musique romantique, « cet art douteur, ampoulé et lourd, qui prive l’esprit de sa rigueur et de sa gaieté et fait pulluler