plosion de la phrase ardent qui forme le second thème et qui est comme la réponse aux interrogations éplorées du début :
C’est encore aux violoncelles que ce chant large et passionné est confié d’abord, il passe ensuite aux violons avec un accent de plus en plus enflammé, pour aboutir à une conclusion qui devient elle-même un nouveau thème sous cette forme :
Ces thèmes n’offrent aucune difficulté d’interprétation. Seulement il faut qu’ils soient bien chantés par l’instrument à qui ils sont confiés et qu’ils restent toujours clairement perceptibles.
Plus loin, on retrouve aussi la première partie de cette très belle phrase sous une forme plus figurée :
Elle a ainsi un caractère très passionné, vibrant, véhément même. Les nuances à observer sont un crescendo très marqué sur le dessin ascendant, et un diminuendo sensible sur la chute. Celle-ci doit demeurer toujours perceptible, surtout quand Wagner combine les deux formes du thème dans une sorte d’imitation très serrée qui deviendrait inintelligible si l’on n’entendait pas la finale.