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FEMMES

Car il veut qu’on soit beau et qu’on lui ressemble
L’Être blanc au pur regard.



Et quand est disparue la fraîche ronde des insoucieuses années ;
Quand le dernier clair rire et la dernière petite robe s’envolent au ciel des souvenirs,

Quand nos âmes, encore virginales, frissonnent au vent d’indicibles angoisses ;
Et que nos yeux extasiés versent des pleurs dans la solitude des nuits ;
C’est l’Être blanc au pur regard
Qui, de son aile diaprée,
Essuie nos larmes.



Puis vient l’heure des luttes héroïques :
L’Indifférence aveugle et sourde qui fait nos cœurs desséchés et pareils à du bois mort,
L’Hypocrisie au sourire fardé,
La Bêtise lâche et féroce,
Rendent nos bras lassés et nos âmes sans courage ;